La résilience est un concept qui désigne la capacité d’un individu à surmonter les épreuves et à rebondir après un traumatisme ou une période de difficultés. Ce terme, emprunté à la psychologie, symbolise cette force intérieure qui permet à une personne de retrouver son équilibre, de s’adapter et de continuer à avancer, malgré les obstacles.
Il est important de noter que la résilience ne se manifeste pas de la même manière chez tout le monde. Pour certains, il peut s’agir d’un processus long et complexe, tandis que d’autres trouvent des ressources en eux-mêmes pour rebondir plus rapidement. Cependant, il existe des traits communs aux personnes résilientes : elles cultivent souvent une attitude positive, acceptent le changement et cherchent des solutions face aux difficultés. Elles savent aussi demander de l’aide et ne redoutent pas de montrer leur vulnérabilité. Elles trouvent le moyen de se relever et de vivre leur vie, malgré les vents contraires.
La résilience en situation de proche aidance
La résilience en situation de proche aidance est un facteur déterminant qui permettra de briser l’isolement, d’éviter l’épuisement et maintenir un environnement familial fonctionnel. Ainsi, les proches aidants qui savent être résilients auront la capacité de s’adapter aux changements, de trouver un sens, même dans les moments difficiles. Ils feront preuve d’une grande flexibilité, s’ajustant aux besoins de leur proche tout en naviguant dans leur propre vie. Cependant, la résilience n’est pas innée. Elle se développe au fil du temps et avec l’expérience. Pour certains, la recherche de soutien social et professionnel peut être essentielle pour renforcer cette résilience.
La résilience, ça s’apprend ?
Afin de développer de nouveaux réflexes de résilience, les proches aidants pourront se relier à des groupes de soutien afin d’y puiser de l’inspiration. En effet, d’entendre les partages des autres proches aidants a souvent pour effet de donner des idées de solutions concrètes aux défis quotidiens. Par ailleurs, dans mes conférences je recommande toujours de prendre le temps d’écrire tous les matins pour connecter avec les émotions du moment: peur, peine, découragement, inquiétude, colère etc. On prend alors le temps de se connecter à ce que l’on vit. On l’accueille. On s’accueille comme on le ferait avec notre meilleure amie. On se donne le temps pour prendre soin de notre peine. Puis, après (et seulement après), on rebondit, on se met en action, on se trouve des manières de transformer la situation pour le mieux et ainsi, on se réinvente. L’adversité est ainsi non pas une fin en soi mais un commencement.